"Parcours Croisés" - Suite - Chapitre 30
Parcours croisés Vendredi
Chapitre 30
Alain
Enfin une nuit calme. Les filles se sont endormies hier soir sur le canapé et javais moi aussi sommeil. Je les ai couchées toutes les deux dans le grand lit sans les réveiller et je me suis installé sur le petit lit : trop court pour moi, mais au moins jai dormi
Martina ma embrassé ce matin avant de descendre, et plus tard Annie ma monté un café. Je ne savais pas trop comment lui dire mon inquiétude, et jai finalement réussi à lui en parler
un peu
mais comment laider
je suis maladroit et on ne se connaît pas suffisamment pout aborder franchement un tel sujet. Martina y arrive et me raconte ; je suis toujours étonné de la facilité avec laquelle les femmes se livrent, se parlent de choses intimes aussi naturellement. Et puis les problèmes de couple
jai eu tellement de mal à gérer les miens
Je lai prise dans mes bras et je lai bercée, ne sachant quelle aide lui apporter.
Martina, quand elle nous a rejoints, a réussi à détendre latmosphère, et bien sûr, cest moi qui en ai fait les frais ; jespère de tout mon cur que tout va bien aller pour elle et que nous resterons aussi bons amis que je peux le pressentir et que je le souhaite, mais avec deux furies comme Martina et elle et la complicité qui existe déjà entre elles
je nai pas fini den baver
enfin
en baver
ce nest pas vraiment ça ! Je dois même reconnaître que cette complicité mest très agréable
et jen profite ! Bercer dans mes bras une jeune femme que je connais depuis trois jours à peine, nu sur mon lit, après avoir fait lamour avec elle sous lil de ma compagne, et quelle nous rejoigne en trouvant ça tout naturel, cest quand même pas banal ! Elle est même capable davoir envoyé elle-même Annie pour me tirer du lit !
Jérémy ma servi un café :
- Tas bien dormi ?
- Ouais
enfin une nuit calme
jen rêvais ! Et toi ?
- Euhhh
la nuit a été courte
rigole pas ! Elle avait du temps à rattr, on dirait !
- Tas assuré ?
- Comme une bête ! Tu me connais !
- Et toi aussi tavais du temps à rattr, non ?
- Mmm
- Elle est partie avec les filles ?
- Non, elle barbote dans la piscine !
Tu la connais bien, si jai bien compris ?
- Je la connaissais
les années fac, cest loin ! Martina la connaît sûrement mieux aujourdhui
mais je ne crois pas quelle ait beaucoup changé
- Ouais, tu mas dit pour Martina et elle
amours féminines
- Elle te plaît ?
-
elle est sympa, mignonne
et jai passé une belle nuit
mais
- Ok, Jérem, jai compris
je verrais de son côté
- Je ne regrette pas, elle est super
mais bon
tu me connais
pas dattaches ! Et en même temps je nai pas envie de la fâcher
et Annie ? Il se passe quoi au juste ? Des emmerdes ?
On sest installés sur les transats et je lui ai raconté.
- On sest pas encore retrouvés, tous les deux, tes en forme ?
Jai jeté un coup dil à Jérémy et lui ai fait un clin dil ; il avait lair rassuré
et amusé de voir les fesses de Véro sagiter au-dessus de moi
intéressé aussi
- Je vais vous dire un secret
ça faisait plus de six mois que je navais pas fait lamour avec un garçon
et jai faim !
javais oublié comme cest bon !
Toujours allongée sur moi, son bassin agité dun mouvement tournant, elle a tendu la main vers Jérémy, griffant ses pectoraux :
- Faites-moi lamour
jai envie de vous deux
maintenant
vous deux pour moi toute seule
Sans hésiter une seconde, Jérémy la soulevée dans ses bras et a pris la direction de létage, me faisant signe de les suivre :
- Ce que femme veut
il ne sera pas dit que je ne sais pas recevoir
Bouge-toi Alain, la dame a faim !
Véro protestait riant en en donnant de petits coups de poings à Jérémy. Arrivé dans la chambre, Jérémy a déposé Véro au pied du lit. Il sest assis dun côté, je me suis assis de lautre. A vrai dire, cette forme de trio nétait nouvelle pour aucun de nous. Véro et moi nous étions déjà trouvés dans cette situation pendant nos années de fac, et à quelques occasions au début de notre affectation au lycée, il métait arrivé de partager une conquête avec Jérémy. Sans nous concerter, lui et moi avions dragué la même prof de français nouvellement nommée, et elle narrivait pas à choisir
le brun ou le blond
un soir au sortir dun conseil de classe, en la voyant hésiter, on lavait entraînée, chacun la tenant par un bras, dans lappartement que joccupais proche du lycée. Au début un peu effarée par notre présence à tous les deux, dêtre embrassée par les deux à tour de rôle, elle avait fini par sapercevoir de notre complicité et de notre connivence, et avait pleinement apprécié dès ce premier soir dêtre entre nos bras.
Véro ignorait tout de cette complicité existant entre nous, et finalement, bien quétant à lorigine de la situation, cest elle qui semblait la plus embarrassée de nous trois. Elle était toujours nue, comme au sortir de la piscine, quelques gouttes deau coulaient de ses cheveux entre ses seins ; ses deux mains croisées sur ses genoux, elle nous regardait tour à tour :
-
euh
je ne voulais pas vous gêner
jai dit ça, mais
cétait une connerie
Jérémy sest penché en avant pour me regarder :
- Bon ! Comme dhab ?
- Cest parti !
On sest levé tous les deux en baissant, moi mon bermuda, lui son pantalon de toile. Jérémy sest agenouillé sur le lit dans son dos, genoux autour de ses hanches, pendant que je commençais à lembrasser sur les cuisses en écartant ses mains :
- Eh ! Ça veut dire quoi, « comme dhab » ?
vous êtes deux beaux salopards, tous les deux !
Elle riait, les mains dans mes cheveux accompagnant la remontée de ma bouche et de mes baisers de ses cuisses vers son ventre. Jérémy avait pris un sein dans une main et penchait le visage de Véro vers lui de lautre main pour lembrasser. Il la allongée en lembrassant. Ses jambes remontées sur mes épaules, bouche nichée au creux de son ventre rasé par les soins de Martina, je lembrassais aussi. En levant les yeux, je voyais la main de Véro glisser de la cuisse vers le sexe assoupi de Jérémy, se glisser entre ses jambes pour caresser ses fesses et lattirer vers elle.
Jérémy roulait ses tétons entre ses doigts :
- Alors ma belle ! Tas dit ça sans le vouloir vraiment ? Tu croyais quoi ? Quon allait se dégonfler ? Tu nous connais mal
tu nes pas la première quon se partage, tous les deux
- Oh si ! Je le veux
viens
Main sous ses fesses elle lattirait sur elle. Il la enjambé, enserrant son torse de ses cuisses. Je ne voyais plus que la main de Véro caressant les fesses de Jérémy, devinant quelle lavait pris dans sa bouche pour réveiller ses ardeurs.
Je goûtais déjà le jus de son excitation, ma langue plongeant entre ses lèvres distendues de mes deux mains, entre ses fesses sur la rondelle brune que je sentais se crisper et de se détendre. Son ventre ondulait sous ma bouche, montait au devant de ma langue ; la plante des pieds appuyée sur mes épaules, elle me donnait le rythme, se cambrant et décollant du lit quand je descendais entre ses fesses. En levant les yeux, jai vu son bras donner le même rythme en attirant Jérémy dans sa bouche de la main ouverte sur ses fesses.
Jai arrêté de la caresser de ma bouche, attentif au spectacle quelle offrait à mes yeux, plante des pieds reposant sur mes épaules ; petits plis marqués entre ses cuisses et ses fesses, plis de laine vers les lèvres gonflées, petites lèvres roses se fermant sur son petit bouton de chair à demi caché, le protégeant, enveloppant la colonne protubérante se noyant dans le pubis totalement rasé, petite lèvres plus brunes vers le bas de son sexe, plus distendues, comme fripées, urètre palpitant , caché puis dévoilé par les petites contractions et lentrée du vagin, libérant un liquide épais et blanchâtre, presque aussi consistant que du sperme, saccumulant au bas de son sexe par petites saccades et débordant en coulant entre ses fesses, vers les chairs plus brunes, crispées, où je posais mon index et mon majeur, trempés à son vagin avant de les pousser, plus fort plus loin, forçant lanneau fermé de lanus, massant et étirant à deux doigts, de deux phalanges repliées au-delà de lanneau, fouillant, cherchant au travers de la fine paroi le contact des doigts glissant dans son vagin. Elle se tordait sous mes doigts, soulevant ses fesses du drap en sappuyant contre moi ; je sentais les tremblements des muscles de ses cuisses sous mes baisers. Jai retiré les doigts de son vagin, joignant lindex aux deux doigts entre ses fesses et jai repris son clito entre mes lèvres, laspirant à la cadence qui saccélérait des contractions de son ventre.
Quand ses cuisses mont libérées et que je me suis relevé, Jérémy était assis à côté delle et caressait ses joues, pommettes brûlantes, ses yeux humides. Ses narines palpitaient encore et elle se mordait la lèvre inférieure en un petit sourire tendu. Elle ma tendu une main et je lai attirée à moi. Elle sest laissée glisser du lit, assise jambes ouvertes sur mes genoux et ma embrassé à pleine bouche, se serrant à moi des deux mains derrière ma nuque, écrasant ses seins sur mon torse. Je sentais son cur battre très fort dans sa poitrine, pas encore calmé après la violence de ses orgasmes successifs.
Elle a senti mon sexe dur contre son ventre, et a glissé une main en sécartant un peu, sans lâcher ma bouche, continuant dun baiser moins dur, lèvre et langue plus souple, plus doux à mesure que les battements de son cur se calmaient.
Jérémy nous a rejoint au pied du lit et sadressant à moi :
- Taurais pu me prévenir que tu lui faisais cet effet-là ! si je métais pas échappé elle me mordait au sang !
- Cest une sauvage ! Une gourmande et une sauvage !
Véro avait les joues très rouges et le souffle encore court. Elle a penché la tête, jetant un bras derrière elle pour attirer le visage de Jérémy et lembrasser à son tour :
- Oh oui, je suis gourmande, jen ai pas fini avec vous deux ! Laissez-moi juste deux minutes
On sest levés et couchés sur le lit, lencadrant, et nous serrant contre elle. Allongée sur le dos, elle a entamé une lente masturbation, un sexe dans chaque main, yeux fermés, ses jambes ouvertes reposant sur nos jambes, laissant le passage à nos mains sur elle, sur ses seins, son ventre, sa fente encore gonflée et ouverte, trempée des orgasmes dont ma bouche, et la sienne après son baiser, étaient barbouillées.
Elle sest assise, sans nous lâcher, sans interrompre sa caresse, regardant tour à tour nos deux sexes, sappliquant à un rythme lent et long, doigts tantôt légers tantôt serrés, parfois douce et parfois ongles agressifs.
Elle ma enjambé, me tournant le dos, assise sur mon sexe, les pieds à hauteur de mes genoux ; appuyée dune main en arrière elle sest cambrée. Redressant mon sexe de lautre main entre ses jambes, elle la frotté dans sa fente et la poussé entre ses fesses, sabaissant pour appuyer le gland contre son anus ; je la soutenais à deux mains sous ses reins et elle a rejeté son deuxième bras en arrière, arquée en appui ses pieds et ses mains ; creusant plus les reins elle sest appuyée plus fort sur mon sexe, poussant un petit cri quand mon gland a passé lanneau, et respirant à petit coup comme on lapprend aux femmes qui vont accoucher, elle descendait plus profond en bloquant sa respiration ; mes mains avaient glissées de ses reins à ses fesses, les deux globes maintenus très écartés, à pleins doigts ; elle sest arrêtée, empalée à la moitié de la longueur de mon sexe, comme incapable de labsorber plus profondément, mon sexe que je sentais au plus dur et gonflé quil puisse être. Jérémy sest glissé entre ses jambes et jai ressenti une pression supplémentaire quand il la pénétrée à son tour. Soutenue par mes mains sous ses fesses, elle a passé ses jambes, doucement, lune après lautre, dans le dos de Jérémy. Jai relâché le soutien de mes mains et Jérémy a commencé un lent mouvement de rein. A chaque coup de rein, Véro sempalait plus profondément sur moi, geignant de plus en plus fort en secouant la tête de droite à gauche. Jai commencé aussi à donner de petits coups de reins, soulevant mon bassin au devant delle, la pénétrant plus profondément chaque fois ; arque boutée sur ses bras et suspendue de ses jambes dans le dos de Jérémy, elle essayait de méchapper et de mempêcher de la pénétrer plus loin, et chaque fois je soulevais plus haut mes reins, menfonçant plus profond en elle, distendant ses sphincters, provoquant des plaintes de plus en plus fortes et enfin dun dernier coup de rein plus violent, mon pubis vînt buter sur ses fesses écartées de mes doigts plantés dans la chair. Me sentant plongé en elle au plus profond elle est redescendue avec moi, restant engagée sur toute la longueur de mon sexe. Elle et moi ne bougions plus et Jérémy a accéléré le rythme, la pilonnant plus largement et plus fort, la secouant en butant contre son ventre. Sa tête rejetée en arrière, elle haletait de plus en plus vite, et ses hanches commençaient à accompagner le rythme des coups de butoirs dans son ventre. Je lai soulevée dune dizaine de centimètres, marrachant à demi à elle et jai à mon tour accompagné le rythme ; je me sentais glisser plus librement dans son cul bien ouvert qui ne me résistait plus ; au contraire, elle sabaissait à ma rencontre à chaque coup de rein. Elle a crié son plaisir, en déchaînant ses coups de reins, cri plein de hargne, dents serrées, montant du fond de la gorge. Je sentais dans mes mains les tremblements violents de son corps tout entier et sur moi les brusques coups de ses reins, les pulsations de jouissance de son sphincter se refermant sur ma verge ; son cri est devenu une longue plainte et ses coups de reins ne faiblissaient pas, parfois désordonnés, mais chacun notre tour, nous parvenions à nous resynchroniser, pour amplifier encore toute les sensations et avoir la plus grande amplitude. Sa plainte a dabord ponctuée la jouissance de Jérémy, qui sest immobilisé, planté au plus profond de son sexe ; elle a ondulé des hanches et salué dune plainte bouche ouverte les longs jets de mon sperme au plus profond delle, les accompagnants des resserrements de lanneau autour de mon sexe. Ses bras ont plié, elle sest écroulée dos sur mon torse, la tête dans mon cou. Jai fermé mes bras sur elle, serrant ses seins à pleine main, Jérémy affalé entre ses cuisses, tous les trois essoufflés, couverts de transpiration. Très vite, elle a pris appui sur ses talons pour sarracher à moi avec une plainte de douleur et sest affalée à plat ventre, une main dans son dos se massant lanus en geignant. Elle sest redressé sur un coude et ma montré ses doigts, couverts de traces de sang. Elle sest glissée dans mes bras et ma embrassé tendrement ; ses yeux riaient
Je suis parti à la douche le premier ; Jérémy la câlinait dans ses bras. Jérémy ma succédé dans la salle de bains, grand sourire aux lèvres en me faisant un clin dil :
- Je lui fais couler un bain, après
elle en a besoin
- Bonne idée
je vais appeler Martina, voir comment ça se passe là-bas
- Inquiet pour Annie ?
-
un peu
- Tiens-nous au courant !
13h30, Martina et Annie étaient parties depuis deux heures
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